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Voyage d'une mort annoncée

24 décembre 2006

Chanson

je ne suis pas fan d'émission de télé-réalité, encore moins "accro" à la Star Academy, mais cette année, quelqu'un m'a parlé d'une drôle de petite bonne femme auteur-compositeur-interprète. Alors, j'ai ouvert un oeil vers cette talentueuse artiste de 21 ans qui parle si bien de notre monde et ça sans concession. En vagabondant sur le net, j'ai trouvé une de ses compositions personnelles qui cadre parfaitement avec la saison en cours.

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24 décembre 2006

Noël ?

C'est Noël, et même ça ne me redonne pas le sourire. C'est Noël, pus envie de rien, sauf peut-être écrire. Sapin, cadeaux, sourires en coin, pauvre mots. Plus envie... j'ai dressé le bilan de l'année, repesé mes pensées, comprendre où étaient passé mes sentiments, mais la réponse est toujours la même : nulle part.
Aucune joie en ce jour où on est supposé faire la fête, mes sourires sont absents, mes souvenirs peu amusants. Essayez de me souvenir d'un Noël qui était joyeux, où j'avais l'impression que c'était important. Même remonter jusqu'aussi loin que je  puisse fouiller dans mes souvenirs d'enfant... mais rien. Les fêtes de famille étaient exécrables, elles finissaient toujours en empoignades et la table se vidait prestement, les invités fuyaient pour ne plus revenir. Même après leur divorce, quand on allait passer Noël chez elle, ça n'avait aucune saveur, même si lui, celui qui m'a mieux guidé que mon propre géniteur, tentait que ça se passe bien.
Je me souviens de mes Noëls avec D., ils ne furent pas joyeux non plus. Deux petits Noëls, deux tristes Noël...
Qui pourrait croire que même avec deux bambins qui devraient être le moteur de cette fête, mon démarreur reste au point mort. Traverser la vie désabusé est-il le lot des années à venir ? Vivre une vie hypocrite, faire semblant que tout va bien quand tout va mal ? Est-ce cela le progrès ?
Certains disent que trop d'amour tue l'amour... et pas d'amour ? Est-ce-que ça tue aussi l'amour ?
Pourtant, une flamme vacille, mais je ne sais pas si elle a une chance d'avoir un écho, le hic c'est que cette flamme ne concerne pas la mère des enfants... ce sera un sans doute un détail à régler l'an prochain.
Ah que Ferré avait raison lorsqu'il chantait "avec le temps, va... on n'aime plus"

9 décembre 2006

D., la rencontre

Entendons-nous bien, celle dont je vais parler à présent n'était pas la première copine. Avant ça, il y a eu l'adolescence, les flirts à l'école, en vacances, en boîte, le passage du flirt à plus sérieux et de plus sérieux à encore plus sérieux soit la "découverte de la vie".

Non, D. était la première pour laquelle mon coeur et mon esprit se sont vraiment emballés en même temps. Celle qui a hanté une grande partie de mes pensées avant, pendant et après. D. a été mon vrai (seul ?) premier coup de foudre.

C'est amusant comme presque vingt après, je parviens à me remémorer de cette première rencontre. Chaque détail me revient comme si c'était hier et pas un jour de juillet il y a presque deux décenies à présent. Je me revois encore arriver chez le copain où je l'ai rencontrée, on se dit bonjour, on parle de tout, de rien pendant quelques secondes, puis il me dit qu'il y a quelqu'un qu'il veut me présenter. On va vers sa chambre, et je la vois, elle, assise sun le lit, dans son jogging noir, ses cheveux bruns longs attachés en queue de cheval, son nez retroussé plongé dans une bande dessinée. Elle lève la tête lorsque j'arrive, ses yeux bleus me transpercent, son sourire, simple, me fout une claque monstrueuse. J'ai l'impression d'être Obélix dans "Astérix Légionnaire", putain surtout ne pas bafouiller. P., le copain, fait les présentations. On cause bandes dessinées, elle aime, moi aussi, terrain facile. J'apprends qu'elle est en fac, dans la même université que moi, moi je suis dans les rangs des littéraires, elle plutôt des scientifiques... qu'importe, même si les sciences me barbent, je veux bien en entendre parler des heures pourvu que ce soit elle la conférencière et que je sois son seul public.

8 décembre 2006

La Fin

Il y a des jours meilleurs que d'autres. Enfin, c'est ce qui se dit... Mais que doit-on penser lorsque chaque jour qui passe est pire que le précedent ? Que doit-on se dire quand chaque jour on se sent de plus en plus détaché des ces êtres qui vivent avec vous ? Quand s'occuper de ses propres enfants devient LA corvée qu'on voudrait repousser tant et plus et que la femme qui vit à vos côtés a cessé de vous faire rêver, si tant est qu'elle vous ait fait rêver un jour ?

Beau constat d'échec... 7 ans, deux enfants, et des tonnes de problèmes qu'aucune réelle embellie ne vient chasser. Tout les jours avoir envie de prendre le large et tous les oirs se coucher en regardant les murs de son gîte comme si c'étaieent ceux d'une prison. Oh, prison confortable certes, confort matériel assuré, malgré le fait que ce confort soit de plus en plus coûteux chaque jour qui passe et que la venue des enveloppes à fenêtre fait grimacer en se demandant à quelle sauce ceux-là vont vouloir vous accommoder.

Comment fait-on pour en arriver là ? Simple, on s'aveugle, on s'accouple et on s'enchaîne en faisant un, puis deux enfants. On sourit pour la galerie, mais au fond de oi on se demande dès le premier jour qie c'était vraiment une bonne idée ou si c'était ce qu'on souhaitait. On étouffe d'abord ces pensées en se diqant que c'est ridicule, qu'elles n'ont pas lieu d'être. La vie est merveilleuse non ? Une femme jolie, gentille, pas conne, un mouflet merveilleux qui fait l'admiration du reste de la famille. La bonne blague !

Donc voici mon défouloir, mon dégueuloir, l'endroit où je vais tout jeter afin de voir si il reste quelque chose à sauver ou si le naufrage est consommé. Parce que ras-le-bol des images d'épinal et des théories bien-pensante sur les valeurs de la famille. C'était bon il y a 100, 200, 300 ans, mais là, stop !

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Voyage d'une mort annoncée
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